En 1988, un sondage du Groupe Léger & Léger, réalisé pour la Fédération acadienne du Québec, estimait qu'un million de Québécois seraient d'origine acadienne.
Plus récemment en 2008, les résultats de l'étude La contribution des Acadiens au peuplement des régions du Québec par Josée Bergeron, Hélène Vézina, Louis Houde et Marc Tremblay, Cahiers québécois de démographie, Volume 37, numéro 1, printemps 2008, p. 181-204, révèlent que
"plus de la moitié des Québécois d’ascendance canadienne-française (soit autour de trois millions d’individus) ont au moins un ancêtre acadien"
Dans La diaspora acadienne du Québec, essai de contribution à l’élargissement du champ national acadien de Stéphan Bujold publiée dans Martin Pâquet et Stéphane Savard (dir.), Balises et références. Acadies, francophonies. Québec : Presses de l’Université Laval / Chaire d’études sur la francophonie en Amérique du Nord (CÉFAN), 2007 : 461-484, on peut lire les extraits suivants:
"...Les Acadiens constituent la deuxième souche la plus importante du peuple québécois après les premiers colons venus de France..."
"...Il n'est pas contradictoire au Québec de s'identifier comme Québécois et Acadien en même temps..."
Au Québec, environ 400 toponymes et lieux ont un lien direct ou indirect avec les gens, les lieux ou l'histoire de l'Acadie. Les mots Acadie et Acadiens figurent plus de 60 fois dans la toponymie québécoise. Les noms Port-Royal et Évangéline y apparaissent une douzaine de fois. La ville de Bécancour compte, à elle seule, plus de cinquante toponymes acadiens. Les habitants de Havre-Saint-Pierre ont adopté Cayens, Cayennes comme gentilé officiel.
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