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Notre mission est de mettre en valeur la présence,
l’histoire et le patrimoine acadien au Québec

Membres de la Coalition des organisations acadiennes du Québec

Vingt-six (26) organisations sont membres de la COAQ

14 organismes à but non lucratif
12 villes et municipalités

Toute organisation qui œuvre au Québec et qui adhère à la mission et aux objectifs de la COAQ
peut faire partie de son réseau de membres. Contactez-nous

Organismes à but non lucratif

Association acadienne de la région de la capitale nationale (AARCN)

Association acadienne de la région de la Capitale nationale Fondée en 2001, l'AARCN vise à promouvoir l'Acadie et la fraternité acadienne dans la région d'Ottawa-Gatineau, à encourager le volet social au moyen d’activités socioculturelles représentatives de la culture acadienne, et à fournir différents outils aux Acadien(ne)s qui vivent dans la région de la capitale de même qu’aux Acadien(ne)s qui planifient un retour en Acadie.

Les activités annuelles comprennent : un brunch à la cabane à sucre, une épluchette de blé d’inde, un souper au homard, la Fête nationale du 15 août, des conférences acadiennes, des 6 à 8 dans des bars et un brunch de Noël.

Association acadienne de la région de Québec (AARQ)

Association acadienne de la région de Québec Fondée en 1995, l'AARQ vise les objectifs suivants :
- regrouper les Québécois d'origine ou de descendance acadienne de la région de Québec, de même que toute personne intéressée aux liens d'amitié avec l'Acadie;
- développer des liens avec les autres Acadiens de tous les lieux;
- promouvoir le fait acadien dans la région de Québec;
- contribuer à la promotion de la Francophonie canadienne et internationale.

Entre autres, l'association organise des activités sociales, des conférences, la Fête nationale du 15 août. L'association est aussi membre des sociétés d'histoire de Québec.

Regroupement acadien du Saguenay-Lac-Saint-Jean

Regroupement acadien du Saguenay-Lac-Saint-Jean Fondé en 1994, le Regroupement acadien du Saguenay-Lac-Saint-Jean a pour but de regrouper les personnes de descendance acadienne afin de fraterniser sur les plans culturel et social, et d'augmenter leur sentiment d'appartenance grâce à des activités comme des déjeuners-conférences, des expositions, des concerts, des soirées sociales et la fête nationale des Acadiens.

En 1996, le regroupement acadien acquiert un édifice de la Commission scolaire de Jonquière. Le bâtiment devient le site d'interprétation de la vie acadienne du Saguenay-Lac-Saint-Jean. Ce lieu contient sept salles polyvalentes, des espaces à bureau, une bibliothèque et une salle d'animation culturelle. Le sous-sol peut accueillir jusqu'à 300 personnes.

Fédération acadienne du Québec

Fédération acadienne du Québec Fondée en 1987, la Fédération acadienne du Québec s’est donné comme mission de regrouper les Acadiens et les Acadiennes d’origine, en ayant comme but de faire connaître l’Acadie et son peuple.

La Fédération organise annuellement plusieurs activités, notamment les mercredis acadiens. Afin de reconnaître des personnalités acadiennes qui suscitent la fierté acadienne en raison de leur carrière, un évènement d'envergure, le gala Méritas, se tient tous les deux ans.

On y décerne deux prix, soit le prix Méritas, créé en 1989 et attribué à une personnalité acadienne vivant au Québec, ainsi que le prix Hommage, attribué depuis 1994 à toute personne qui, par ses actions, favorise la culture acadienne. Ce gala regroupe de nombreux participants, dont plusieurs personnalités du monde artistique, sportif, politique ou autre.

Musée acadien du Québec

Musée acadien du Québec Face à la Baie-des-Chaleurs et porte d’entrée de Bonaventure, village fondé en 1760 par des Acadiens ayant fui la déportation, le Musée acadien du Québec loge dans un édifice de 1914 qui abritait à l’origine une académie pour garçons ainsi que la caisse populaire. C’est en 1990, à la suite de sa restauration, que le bâtiment trouve sa vocation actuelle. Découvrez nos trois salles d’expositions, nos activités d’interprétation, ainsi que les boutiques et ateliers mettant en valeur des créations d’artistes et artisans de la région.

La mission du Musée acadien du Québec est de sauvegarder, conserver et préserver le patrimoine acadien du Québec dans le but d’expliquer une des facettes méconnues et importantes de l’histoire du Québec. Le Musée acadien du Québec relate l’épopée d’un peuple hors du commun. Lieu d’histoire et d’ethnologie, le Musée met en valeur le riche héritage culturel des Acadiens qui ont choisi le Québec comme terre d’accueil.

Parallèlement, le Musée s’ancre dans la réalité culturelle de la région en organisant des expositions temporaires, des conférences, du cinéma et diverses activités. De plus, le Musée est le maître d’oeuvre du Répertoire du Patrimoine acadien.

Société acadienne Port-Royal

Société acadienne Port-Royal La Société acadienne Port-Royal (SAPR) est née sous le nom de la Corporation du Vieux Moulin de Saint-Grégoire en mars 1993. Son mandat, à l’époque, était d’assurer la protection et la restauration d’un ancien moulin à vent laissé à l’abandon près de la rivière Marguerite à Saint-Grégoire. C’est en 2011 que la Corporation du Vieux moulin de Saint-Grégoire prend le nom de Société acadienne Port-Royal afin de mieux refléter sa mission et ses activités, beaucoup plus larges.

Sa mission actuelle est de promouvoir l’histoire et le patrimoine acadien de la ville de Bécancour. Desservant une région d’accueil importante pour de nombreux Acadiens, la SAPR met en lumière l’héritage de cette identité culturelle sur les territoires du Centre-du-Québec et de la Mauricie.

La corporation opère un centre d’interprétation dédié au fait acadien régional ainsi qu'un centre de documentation en généalogie acadienne. Elle s’emploie à mettre en valeur trois bâtiments patrimoniaux, à savoir : le Vieux moulin à vent, l’ancien couvent des Sœurs de l’Assomption et la première école du village. De plus, un monument de l'odyssée acadienne a été inauguré en face du presbytère en 2011.

Services offerts : visites guidées, expositions, conférences, circuit pédestre dans l'environnement historique, accompagnement aux recherches en généalogie acadienne, et d'autres activités en lien avec son mandat, telles que les retrouvailles acadiennes et la fête nationale du 15 août.

Écomusée Tracadièche

Écomusée Tracadièche Fondé en 1997, l'Écomusée Tracadièche est un organisme voué à la mise en valeur du patrimoine de la région de Carleton-sur-Mer. Sa mission est d'identifier, de protéger et de mettre en valeur, de manière vivante et dans leur contexte original, les éléments du patrimoine naturel et culturel qui caractérisent le mieux Carleton-sur-Mer et ses habitants.

L'Écomusée réalise de multiples actions liées à son mandat, soit : la fondation d'un centre de documentation sur l'histoire locale, l'acquisition de cabanes de pêche et d'un équipement traditionnel, l'inventaire du patrimoine bâti, etc.

Outre les projets associés à la mise en valeur du patrimoine régional, l'Écomusée organise annuellement les causeries estivales, une vingtaine de conférences portant sur le patrimoine historique et naturel de la région.

Festival acadien de la Nouvelle-Acadie

Festival acadien de la Nouvelle-Acadie Créé en 2003, le Festival acadien de la Nouvelle-Acadie est un organisme sans but lucratif qui dessert le territoire des municipalités de Saint-Alexis, Saint-Liguori, Saint-Jacques et Sainte-Marie-Salomé. Il a pour objet de promouvoir la culture acadienne au sein de la région Lanaudière et s’est donné la mission d’organiser un événement culturel qui permet de faire connaître l’histoire et les origines acadiennes de plusieurs communautés villageoises de Lanaudière.

Le festival se déroule autour du 15 août. Des activités ont lieu dans les quatre municipalités : Veillée des conteurs, Tintamarre, spectacles de musique, salon des auteurs, et bien plus.

Mouvement social Madelinot

Mouvement social Madelinot À partir du début du 20e siècle, de nombreuses familles des Îles-de-la-Madeleine ont commencé à quitter l'archipel en raison de la pénurie de travail. Plusieurs d'entre elles sont venues s'établir à Montréal. En 1960, on estime à plus de 1000 le nombre de familles de Madelinots qui vivent à Montréal. La plupart d’entre elles habitent à Verdun. C'est en 1969 que le Mouvement Social Madelinot (MSM) est fondé dans le but de regrouper autour d’activités sociales, philanthropiques, culturelles et sportives des Madelinots de naissance, d’adoption ou d’alliance.

Le MSM organise, entre autres, des activités sociales et culturelles, des partys au homard, des tournois de golf, et des spectacles mettant en valeur des artistes de leur région. De 1970 à 2002, le mouvement a publié un journal comprenant des articles sur des sujets variés, un carnet social et des comptes rendus à propos des activités des membres.
Consulter l'historique de la venue des Madelinots à Verdun

Les Amis de l'église patrimoniale de L'Acadie

Les Amis de l'église patrimoniale de L'Acadie Située à Saint-Jean-sur-Richelieu, la corporation « Les Amis de l’église patrimoniale de L’Acadie ») a pour mission d’assurer la pérennité et la mise en valeur du patrimoine culturel de l’église Sainte-Marguerite-de-Blairfindie, de son presbytère, du calvaire et bien plus, avec l’aide de ses membres et de différentes activités caritatives en plus de souligner la contribution du peuple acadien à l'héritage culturel de cette région.

Annuellement, les fêtes patrimoniales de L'Acadie célèbrent la fierté acadienne grâce à une programmation d'activités et de spectacles haute en couleur. Il s'agit d'une véritable fête de l'histoire dans la première paroisse du Haut-Richelieu.

En 2016, « Les Amis de l’église patrimoniale de L’Acadie » dévoilent le monument de l'Odyssée acadienne dans le Parc des Ancêtres ainsi qu’une murale historique « L’Acadie d’hier à aujourd’hui, les bâtisseurs », œuvre de Madame Hélène Ferdais, sur le mur nord de l’école Napoléon-Bourassa.

Association des Bourgeois d'ascendance acadienne

Association des Bourgeois d'ascendance acadienne L'Association des Bourgeois d'Amérique a été fondée en 1994, lors du grand rassemblement de famille des Bourgeois tenu dans le contexte du premier Congrès mondial acadien. Le but principal de l'association est de développer un environnement qui encourage et appuie les communications entre les descendants de Jacques Bourgeois et Jeanne Trahan, ainsi que de promouvoir et d'encourager la recherche sur la généalogie de la famille des Bourgeois.

L'association a organisé des réunions de famille « Les Retrouvailles » lors de chacun des congrès mondiaux acadiens. Elle publie des bulletins d’information et favorise le partage des recherches généalogiques sur la famille des Bourgeois. Un des projets importants de l'association demeure la réalisation du Monument Jacob Bourgeois afin de reconnaître le fait que Jacques, deux de ses fils, et quelques colons sont arrivés dans les environs de Beaubassin en 1672 ou ils ont fondé la première colonie établie à l’extérieur de la région de Port-Royal.

Une campagne de financement participatif GoFundMe est en cours pour recueillir les fonds nécessaires à la réalisation de ce monument à la mémoire de l'ancêtre Jacob Bourgeois, fondateur de Beaubassin.

La Descendance de Boudrot à Boudreau (lt) (x)

 La Descendance de Boudrot à Boudreau (lt) (x) L'association La Descendance de Boudrot à Boudreau (lt) (x) a été fondée en 1995 dans le but de rassembler les descendants de Michel Boudrot qui résident au Québec. L'association organise des activités et des rencontres axées sur la généalogie et l'histoire des familles Boudrot (eault) (eaux). L'association publie périodiquement le Bulletin des Boudreau (lt).

L'association a participé massivement aux congrès mondiaux acadiens, et a joué un rôle prédominant pour l'organisation du premier Ralliement acadien du Québec à Jonquière en 2012. Elle a aussi été l'instigatrice et l'hôte du Grand Rassemblement international des familles acadiennes en août 2007 à La Baie au Saguenay.

Coordonnées

2732 av. du Parc
Saguenay (QC)
G7B1T8
Téléphone : (418) 544-9260

Courriel La Descendance de Boudrot à Boudreau (lt) (x)

Association des Gaspésiens et Madelinots (Québec)

Association des Gaspésiens et Madelinots (Québec) Fondée en 1972 par quelques étudiants de l'Université Laval à Québec, l’Association des Gaspésiens et Madelinots a pour but de regrouper les personnes originaires de la Gaspésie et des Îles-de-la-Madeleine qui vivent dans la région de Québec. L'association s'est donné comme mission de promouvoir de toutes les manières les intérêts matériels, culturels et sociaux de ses membres.

L'association organise des activités sociales et culturelles, telles que des soupers au homard, des tournois de golf, des sorties à la cabane à sucre, des épluchettes de blé d'Inde, et autres rencontres amicales.

Coordonnées

Téléphone : (418) 661-4534

Courriel de l'association des Gaspésiens et Madelinots

Société internationale Veritas Acadie

Société internationale Veritas Acadie En 2009, sept historiens et autres mordus d'histoire acadienne provenant de milieux différents en Acadie, au Québec et en Nouvelle-Angleterre, ont mis en place les bases d'une association pour défendre la véracité historique sur l'histoire acadienne sous tous ces aspects, en particulier mais non exclusivement sur la période de la Déportation.

L'association publie annuellement la revue Veritas Acadie avec l'objectif de divulguer tout ce qui touche à l’historiographie acadienne, d'offrir de nouvelles pistes de recherche, de faire connaître l’épopée glorieuse des membres de la diaspora issue de la Déportation ainsi que de faire reconnaître l’ancienne toponymie acadienne et française afin de rétablir la mémoire des victimes. L'association organise aussi des commémorations de moments historiques importants.

Coordonnées

5842, route 11, RR 2
Mont-Carmel (PE)
C0B 2E0
Téléphone : (902) 854-3577

Courriel de Veritas Acadie


Villes et municipalités

Ville de Bécancour

Ville de Bécancour La Ville de Bécancour (environ 13 000 habitants) est située sur la rive sud du fleuve Saint-Laurent dans la région administrative du Centre-du-Québec. Elle fait partie de la région métropolitaine de Trois-Rivières.

À la suite de la déportation de 1755, de nombreuses familles acadiennes sont venues s'établir dans la région où elles fondèrent le village de Sainte-Marguerite, aujourd'hui Saint-Grégoire. Vu l'importance de la communauté, une nouvelle paroisse voit le jour en 1802 sous le nom de Saint-Grégoire-le-Grand et une église est construite entre 1803 et 1806. Cette église est un joyau du patrimoine religieux et a été classée immeuble patrimonial en 1957. C'est à Bécancour qu'a été inauguré en 2011 le premier monument de l'Odyssée acadienne à être érigé au Québec. La Société acadienne Port-Royal à Saint-Grégoire a le mandat de promouvoir l’histoire et le patrimoine acadien de la ville de Bécancour.

Les Acadiens étaient présents aussi dans le secteur Sainte-Angèle. Par exemple : l'Acadien Charles Bourgeois a assuré le premier service de traversier entre Sainte-Angèle et Trois-Rivières en 1853; lors de la construction du chemin de fer, des colons, hébergés par la famille Doucet, seraient à l'origine du nom "Doucet's Landing" aujourd'hui Sainte-Angèle. Quelques témoins architecturaux au sein de la localité rappellent et témoignent de cette période, telles la maison des Cormier, la maison Doucet-Thibodeau et la maison des Doucet.

Pour en apprendre davantage, consulter les sites internet suivants :

Ville de Bécancour - profil général
Bécancour - secteur Saint-Grégoire
Bécancour - secteur Sainte-Angèle
La traverse de Sainte-Angèle

Ville de Bonaventure

Ville de Bonaventure La Ville de Bonaventure (environ 2 800 habitants) est située dans la région administrative de la Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine sur la rive nord de la Baie-des-Chaleurs. Elle a été fondée en 1760 par des Acadiens fuyant la déportation et sa population actuelle est majoritairement de descendance acadienne. D'ailleurs, les habitants se nomment les Cayens, déformation du mot « Acadien ».

L'héritage acadien se manifeste dans la toponymie et l'omniprésence du drapeau acadien. Il est tangible aussi dans diverses manifestations culturelles, le langage, l’accent, et les noms des rues. Le Musée acadien du Québec témoigne de cette richesse culturelle. De même, l'église de Saint-Bonaventure, classée site patrimonial en 2012, est un lieu de culte issu de cet héritage acadien. Un autre attrait est le parc des familles souches dédié aux familles à l’origine de la fondation de Bonaventure. Il remémore certains faits historiques par l’entremise de plaques informatives sur lesquelles on retrouve, pour chaque famille souche, un bref historique de l’arrivée de leurs ancêtres.

Chaque année, des fêtes acadiennes sont organisées aux alentours du 15 août pour célébrer cet héritage acadien : spectacles, tintamarre, animation, musique, expositions, activités familiales, etc.

Pour en apprendre davantage, consulter les sites internet suivants :

Bonaventure - histoire et patrimoine
Musée acadien du Québec

Ville de Carleton-sur-Mer

Ville de Carleton-sur-Mer La Ville de Carleton-sur-Mer (environ 4 200 habitants) est située dans la région administrative de la Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine sur la rive nord de la Baie-des-Chaleurs. Elle a été fondée en 1767 par des familles acadiennes initialement établies à Bonaventure après avoir fui la déportation de 1755. C'est avec l'aide des Mi'gmaq que les premières familles s'installèrent à Tracadièche (renommé Carleton en 1787). Plus de 65% de la population d'aujourd'hui est de souche acadienne et toujours fière de ses origines.

En 1773, c'est à Tracadièche que s'établit Joseph Mathurin Bourg, le premier acadien à être ordonné prêtre en 1772. L'évêché de Québec l'avait envoyé comme missionnaire auprès des Acadiens dispersés en Gaspésie et dans les provinces maritimes.

En 2018, un monument de l'Odyssée acadienne a été érigé dans le parc des Horizons où les premières familles acadiennes sont arrivées en 1767. Le monument constitue le legs de la Ville de Carleton-sur-Mer pour le 250e anniversaire de sa fondation par les Acadiens.

L'Écomusée Tracadièche est l'organisme chargé de la mise en valeur du patrimoine de la région de Carleton-sur-Mer. Des projets et des activités culturelles sont organisés annuellement.

Pour en apprendre davantage, consulter les sites internet suivants :

Ville de Carleton-sur-Mer
Écomusée Tracadièche

Municipalité de Crabtree

Municipalité de Crabtree La municipalité de Crabtree (environ 4 000 habitants) est située dans la région administrative de Lanaudière à une vingtaine de kilomètres de Joliette. La municipalité de paroisse Sacré-Coeur-de-Jésus-de-Crabtree-Mills a été formée en 1921 d’une partie de Saint-Jacques-de-L’Achigan, de Sainte-Marie-Salomé et de Saint-Paul-de-Lavaltrie, territoires déjà occupés par de nombreuses familles acadiennes.

« Quand Mrg Forbes créa la paroisse de Sacré-Cœur de Crabtree en 1921, la vieille paroisse de Saint-Jacques fournit son apport humain en lui cédant une quinzaine de familles demeurant dans le rang du Grand Lac Ouareau » (François Lanoue).

Depuis, de nombreuses familles sont venues s’établir le long des rives des rivières Ouareau et Rouge qui agrémentent la municipalité. Les habitants n’oublient pas leurs origines acadiennes, dont témoignent les nombreux patronymes acadiens : Gaudet, Arseneau, LeBlanc, Cormier, Bourgeois, etc., et ils participent régulièrement aux évènements culturels acadiens qui se déroulent dans la Nouvelle-Acadie limitrophe.

En 2021, la municipalité de Crabtree souligne ses 100 ans d’existence.

Pour en apprendre davantage, consulter les sites internet suivants :

Municipalité de Crabtree
La Nouvelle-Acadie - mosaïque acadienne

Municipalité de Havre-Saint-Pierre

Municipalité de Havre-Saint-Pierre La municipalité de Havre-Saint-Pierre (environ 3 500 habitants) est située aux abords du Golfe Saint-Laurent, en face de l'île d'Anticosti dans la région administrative de la Côte-Nord. Elle a été fondée en 1857 par un groupe de familles acadiennes des Îles-de-la-Madeleine qui avaient été auparavant déportées en Géorgie.

À l'arrivée des familles acadiennes, l'endroit était connu comme la Pointe-aux-Esquimaux. La première paroisse a été érigée canoniquement en 1872 sous l'appellation de Saint-Pierre-de-la-Pointe-aux-Esquimaux, et municipalisée dès l'année suivante. En 1927, la dénomination est modifiée pour Havre-Saint-Pierre.

Cette région de la Minganie a été chantée par le poète local Roland Jomphe et l’histoire des lieux est bien connue grâce notamment au journal de Placide Vigneau qui couvre les années 1857 à 1926. Le gentilé officiel des habitants de Havre-Saint-Pierre est "Cayen, enne", déformation du mot « Acadien ».

Le drapeau étoilé acadien est intégré au nom des rues de Havre-Saint-Pierre, et les villageois gardent jalousement le souvenir de leurs origines acadiennes.

Pour en apprendre davantage, consulter les sites internet suivants :

Municipalité de Havre-Saint-Pierre
Havre-Saint-Pierre - histoire

Municipalité de Lac-au-Saumon

Municipalité de Lac-au-Saumon La municipalité de Lac-au-Saumon (environ 1 500 habitants) est située dans la région administrative du Bas-Saint-Laurent, plus précisément dans la vallée de la Matapédia à une dizaine de kilomètres au sud d'Amqui.

La colonisation a commencé après la construction du chemin Kempt en 1832. Mais c'est la venue des Acadiens en provenance des Îles-de-la-Madeleine à partir de 1896 qui fournit l'élan nécessaire à l'expansion de la municipalité. Ces derniers se sont principalement installés sur un vaste terrain du rang 3, aujourd'hui nommé « rang des Acadiens » et considéré à juste titre le Berceau de la colonisation acadienne. C'est à cet endroit qu'est né en 1899 le père des célèbres joueurs de hockey Maurice et Henri Richard. La municipalité du village de Lac-au-Saumon a été érigée officiellement en 1905.

L'école-chapelle, érigée en 1899 par Pierre-Olivier Turbide, ainsi que les plaques commémoratives installées à l'église Saint-Edmond et à l'oratoire Saint-Joseph rappellent l'apport des Acadiens au développement de Lac-au-Saumon.

Municipalité de Lac-au-Saumon En 2021, la municipalité célèbre le 125e anniversaire de l'arrivée des premiers Acadiens. Dans le cadre de ces célébrations, des oeuvres durables et significatives sont entreprises afin de bonifier l'offre culturelle et patrimoniale de la municipalité. L'inauguration de la "Place de l'Acadie" ainsi que le monument rendant hommage aux pionniers acadiens a eu lieu en août 2022.

Pour en apprendre davantage, consulter les sites internet suivants :

Lac-au-Saumon - histoire et patrimoine
Les premiers Acadiens à Lac-au-Saumon

Ville de Québec

Ville de Québec Dès les débuts de la Nouvelle-France, des Acadiens viennent à Québec pour des raisons administratives, religieuses ou d’affaires. La ville, qui est le principal siège du gouvernement et un important port, attire militaires et hommes d'affaires.

Avant la déportation de 1755-1763, les Acadiens qui s’établissent à Québec sont peu nombreux, ils y viennent surtout par affaires. À partir de 1755, Québec devient un carrefour important, une sorte de plaque tournante pour les Acadiens.

De 1756 à 1759, entre 1 300 et 2 000 réfugiés acadiens arrivent dans la capitale pour échapper à la déportation. Mais la situation à Québec n’est guère plus reluisante. La ville est surpeuplée, les vivres manquent et la famine menace. La maladie frappe et plus de 300 Acadiens décèdent de la picote en 1757.

En 1759, les Britanniques bombardent Québec et la population doit être évacuée. Une partie des Acadiens restant dans la ville se réfugient en banlieue et dans la campagne environnante : Bellechasse, Beauce, Lotbinière, Charlevoix, Portneuf, etc. De nombreux Acadiens combattent aux côtés des Français durant la bataille des plaines d'Abraham le 13 septembre 1759, et celle de Sainte-Foy le 28 avril 1760.

En 1765, le général Murray offre des terres aux immigrants pour relancer l'économie affaiblie par la guerre. Informés de cette offre, les Acadiens prisonniers au Massachusetts demandent de revenir au Canada. Murray accepte en stipulant qu’ils doivent le faire à leurs frais et prêter le serment d’allégeance. Québec devient alors le point d'arrivée ou de ralliement d’un important contingent d’Acadiens déportés qui veulent à tout prix quitter leurs lieux d’exil et commencer à reconstituer leurs familles dispersées.

Deux groupes en provenance du Massachusetts arrivent à Québec en 1766. D’autres suivront jusqu’en 1772. Mais la majorité des Acadiens qui arrivent à Québec repartent vers d'autres régions pour retrouver leurs familles et s’établir sur les terres disponibles. Selon un recensement effectué entre 1769 et 1770, il y aurait eu moins de 6 % d'Acadiens en ville et leur proportion reste sensiblement la même jusqu'aux années 1810.

Après l’adoption de l’Acte constitutionnel de 1791, de plus en plus d’Acadiens ont une influence certaine sur la ville de Québec. À titre d’exemple, Jean Boudreau est le premier Acadien à être élu à une assemblée législative en 1792; les députés Louis Bourdages, Auguste-Norbert Morin et Jean-Baptiste Hébert, actifs dans la première moitié du 19e siècle, sont d'ardents défenseurs de la démocratie et supporteurs de la Rébellion des Patriotes.

À la fin du 19e et au début du 20e siècle, nombreux sont les Acadiens des Maritimes, de la Gaspésie et des Îles-de-la-Madeleine qui viennent à Québec pour chercher de l'emploi. Les prêtres capucins, qui avaient œuvré en Acadie, accueillent à bras ouverts ces travailleurs à Limoilou qui devient le principal quartier acadien de Québec. Ils organisent à l'occasion de la Fête nationale de l'Acadie des rassemblements religieux, des défilés, etc. En 1929, la Société acadienne de Québec inc. publie un programme souvenir qui contient un historique de l’Acadie.

À partir de 1918, un « Petit Village des Acadiens » commence à se développer dans le secteur de Beauport avec l’établissement des quatre frères Turbide, des Acadiens des Îles-de-la-Madeleine, qui sont à l’origine du développement de ce quartier.

Une succursale de la Société l'Assomption ouvre ses portes à Québec en 1929. La Société Saint-Jean-Baptiste de Québec continue de soutenir les Acadiens, par exemple en échangeant des conférenciers, en récoltant des dons et envoyant 16 000 manuels scolaires dans les Maritimes en 1946.

Les étudiants acadiens sont nombreux à venir à Québec dans différents collèges et à l’Université Laval. En 1924 ils constituent le Cercle d’Aulnay. Une autre association voit le jour en 1943 : l’Association des étudiants acadiens de Québec regroupant plus d’une centaine d’étudiants acadiens. L'association organise des causeries, des concours d’art oratoire et échange des délégués avec les Acadiens des Maritimes.

Plus récemment dans les années 1980 une association Québec-Acadie est fondée dans le but de favoriser des liens et des échanges avec les Acadiens des Maritimes. Ses activités durent pendant une dizaine d’années. En 1995, une autre association prend la relève : l’Association acadienne de la région de Québec qui est toujours en activité.

En 2002, un monument est érigé, sous l’initiative de la Commission de la capitale nationale du Québec en collaboration avec la Ville de Québec et l’Association acadienne de la région de Québec, pour rendre hommage aux Acadiens et souligner l’importance du fait acadien sur le territoire de la région de Québec. Le monument est inauguré le 15 août 2002 en présence des premiers ministres Bernard Landry du Québec et Bernard Lord du Nouveau-Brunswick.

Sources :
- Pierre-Maurice Hébert, Les Acadiens du Québec, Montréal: Éditions de L'Écho, 1994.
- Bona Arsenault, Histoire des Acadiens, nouvelle édition avec une mise à jour de Pascal Alain, Éditions Fides, 2004
- Archives nationales du Québec, consultation de documents, revues, journaux

Informations colligées par Jacques Gaudet, 2013

Ville de Québec - portrait

Municipalité de Saint-Jacques

Municipalité de Saint-Jacques La municipalité de Saint-Jacques (environ 4 000 habitants) est située dans la région administrative de Lanaudière. Elle est l'une des quatre municipalités qui forment le territoire de la Nouvelle-Acadie avec Saint-Liguori, Saint-Alexis et Sainte-Marie-Salomé.

À partir de 1760, des réfugiés acadiens sont arrivés progressivement à Saint-Pierre-du-Portage-de-l’Assomption. Puis à partir de 1766, des déportés acadiens en provenance de la Nouvelle-Angleterre sont venus les rejoindre. À la demande du gouverneur Murray, les Sulpiciens, propriétaires d'une importante seigneurie, concédèrent des terres aux familles acadiennes pour leur permettre de se reconstruire une vie meilleure. Ce fut le début du défrichement et du développement de ce territoire que les Acadiens appelèrent "Nouvelle-Acadie".

Une première paroisse, nommée Saint-Jacques-de-la-Nouvelle-Acadie, est fondée en 1774 par les Acadiens et le curé Jean-Baptiste Bro, le deuxième Acadien à être ordonné prêtre en 1772. Ainsi naquit la municipalité de Saint-Jacques, considérée à juste titre comme le berceau acadien de la région de Lanaudière. Outre son nom d'origine, l'actuelle municipalité a aussi porté les noms de Saint-Jacques-de-Saint-Sulpice et Saint-Jacques-de-l'Achigan avant de prendre finalement le nom de Saint-Jacques.

En 2013, un monument commémoratif de l'Odyssée acadienne a été érigé dans le Parc des Cultures, un espace rassembleur destiné à souligner une identité territoriale autour de l'histoire acadienne. La municipalité a aussi adopté en 2017 un nouveau modèle aux couleurs acadiennes pour ses panneaux indicateurs des noms de rue. Et l'année suivante fut inaugurée la Maison de la Nouvelle-Acadie dont l’exposition permanente lève le voile sur les enjeux et le contexte particulier de la déportation, et qui présente l’extraordinaire aventure des Acadiens venus s’établir dans la région de Lanaudière.

La communauté acadienne de Saint-Jacques est bien vivante et fière de ses origines acadiennes. Des activités culturelles à saveur acadienne sont organisées régulièrement et le patrimoine vivant est mis à l'honneur.

Pour en apprendre davantage, consulter les sites internet suivants :

La Nouvelle-Acadie, mosaïque acadienne
Municipalité de Saint-Jacques - historique
Maison de la Nouvelle-Acadie

Municipalité de Saint-Liguori

Municipalité de Saint-Liguori La municipalité de Saint-Liguori (environ 2 000 habitants) est située dans la région administrative de Lanaudière. Elle est l'une des quatre municipalités qui forment le territoire de la Nouvelle-Acadie avec Saint-Jacques, Saint-Alexis et Sainte-Marie-Salomé.

À partir de 1760, des réfugiés acadiens sont arrivés progressivement à Saint-Pierre-du-Portage-de-l’Assomption. Puis à partir de 1766, des déportés acadiens en provenance de la Nouvelle-Angleterre sont venus les rejoindre. À la demande du gouverneur Murray, les Sulpiciens, propriétaires d'une importante seigneurie, concédèrent des terres aux familles acadiennes pour leur permettre de se reconstruire une vie meilleure. Ce fut le début du défrichement et du développement de ce territoire que les Acadiens appelèrent "Nouvelle-Acadie".

En 1794, quelques familles acadiennes se dirigèrent du côté du nord-ouest pour s'établir au bord de la rivière Ouareau où la future paroisse de Saint-Liguori va se développer. Vers 1850, il y avait cinq moulins à scie, trois moulins à farine et un moulin à cardes à Saint-Liguori. Il y avait beaucoup d'activités dans le secteur et les habitants avaient besoin de leur propre paroisse. Détachée de Saint-Jacques-de-la-Nouvelle-Acadie, la paroisse Saint-Liguori est fondée en 1852 et la municipalité de paroisse est érigée officiellement en 1855.

Saint-Liguori est le lieu d'origine du Festival acadien de la Nouvelle-Acadie organisé annuellement aux alentours du 15 août pour promouvoir l'histoire et la culture acadienne au sein de la région de Lanaudière. La programmation inclue spectacles, salon des auteurs, messes acadiennes, tintamarre et bien plus. Des activités se tiennent dans chacune des quatre municipalités de la Nouvelle-Acadie.

Un mémorial pour honorer le mérite des Acadiens fondateurs de Saint-Liguori a été inauguré en 2012. Le mémorial, intitulé "le bateau-ancre", représente un ancien bateau à voile en forme d'ancre, surmontée de la croix de la déportation, et reposant sur un socle en forme d'étoile. Il est orienté vers l'est, soit vers l'Acadie des origines.

Le sentiment d'appartenance à l'Acadie de leurs ancêtres est toujours bien vivant à Saint-Liguori.

Pour en apprendre davantage, consulter les sites internet suivants :

La Nouvelle-Acadie, mosaïque acadienne
Municipalité de Saint-Liguori
Mémorial acadien de Saint-Liguori

Municipalité de Saint-Alexis

Municipalité de Saint-Alexis La municipalité de Saint-Alexis (environ 1 500 habitants) est située dans la région administrative de Lanaudière. Elle est l'une des quatre municipalités qui forment le territoire de la Nouvelle-Acadie avec Saint-Jacques, Saint-Liguori et Sainte-Marie-Salomé.

À partir de 1760, des réfugiés acadiens sont arrivés progressivement à Saint-Pierre-du-Portage-de-l’Assomption. Puis à partir de 1766, des déportés acadiens en provenance de la Nouvelle-Angleterre sont venus les rejoindre. À la demande du gouverneur Murray, les Sulpiciens, propriétaires d'une importante seigneurie, concédèrent des terres aux familles acadiennes pour leur permettre de se reconstruire une vie meilleure. Ce fut le début du défrichement et du développement de ce territoire que les Acadiens appelèrent "Nouvelle-Acadie".

La municipalité de paroisse de Saint-Alexis est constituée en 1851 et confirmée en 1855. Les registres de la nouvelle paroisse détachée de Saint-Jacques-de-la-Nouvelle-Acadie débutent en 1852 et l'église actuelle est construite de 1855 à 1857. La majorité des familles originelles de Saint-Alexis est d'ascendance acadienne.

En 2017, un comité, soutenu par la municipalité, a réalisé un projet de sculpture avec une approche basée sur la construction identitaire des colonisateurs acadiens à Saint-Alexis. La sculpture, d'une hauteur de 4,5 mètres, se présente en 2 éléments : le premier se compose de trois lames fixées à une barre horizontale rappelant une charrue; le deuxième se compose de câbles d'acier qui se dressent vers le haut entrelacés d'armature à béton formant un tissage à travers duquel passent trois câbles, tirage de la charrue. La sculpture est installée aux portes de la municipalité à l'intersection de la rue Principale et de la route 158.

Le sentiment d'appartenance à l'Acadie de leurs ancêtres est toujours bien vivant à Saint-Alexis. Les Journées de la culture ainsi que le Festival acadien de la Nouvelle-Acadie sont des événements rassembleurs pour célébrer les origines et la culture acadienne de la région.

Pour en apprendre davantage, consulter les sites internet suivants :

La Nouvelle-Acadie, mosaïque acadienne
Municipalité de Saint-Alexis
Église de Saint-Alexis

Municipalité de Sainte-Marie-Salomé

Municipalité de Sainte-Marie-Salomé La municipalité de Sainte-Marie-Salomé (environ 1 200 habitants) est située dans la région administrative de Lanaudière. Elle est l'une des quatre municipalités qui forment le territoire de la Nouvelle-Acadie avec Saint-Jacques, Saint-Liguori et Saint-Alexis.

À partir de 1760, des réfugiés acadiens sont arrivés progressivement à Saint-Pierre-du-Portage-de-l’Assomption. Puis à partir de 1766, des déportés acadiens en provenance de la Nouvelle-Angleterre sont venus les rejoindre. À la demande du gouverneur Murray, les Sulpiciens, propriétaires d'une importante seigneurie, concédèrent des terres aux familles acadiennes pour leur permettre de se reconstruire une vie meilleure. Ce fut le début du défrichement et du développement de ce territoire que les Acadiens appelèrent "Nouvelle-Acadie".

La fondation de Sainte-Marie-Salomé remonte à 1888, lorsque la municipalité fut créée à même le territoire de Saint-Jacques. La nouvelle paroisse prit le nom de Sainte-Marie-Salomé de Port-Royal. La municipalité a créé un organisme permanent, Patrimoine Grand-Pré, voué à la promotion, la sauvegarde et la conservation de tout ce qui touche de près ou de loin au patrimoine acadien, civil, artistique, culturel, architectural et religieux de la communauté.

En 1981, un monument est érigé dans le parterre de l'église afin de souligner le 225e anniversaire de la déportation des Acadiens. Ce mémorial est un hommage éloquent à la mémoire des familles souches.

"Nous sommes venus en 1767 et nous sommes restés"

Hommage aux 27 familles acadiennes
qui vinrent s'établir dans le Bas du Ruisseau Vacher
Aujourd'hui Ste-Marie-Salomé de Port-Royal

Comité des fêtes du 225ième

Sainte-Marie-Salomé compte le plus fort pourcentage (estimé à plus de 70%) de personnes d'ascendance acadienne de la région. Le sentiment d'appartenance à l'Acadie de leurs ancêtres est toujours présent et les citoyens participent aux activités et aux évènements célébrant la culture acadienne de la région de la Nouvelle-Acadie.

Pour en apprendre davantage, consulter les sites internet suivants :

La Nouvelle-Acadie, mosaïque acadienne
Municipalité de Sainte-Marie-Salomé
Patrimoine Grand-Pré

Municipalité des Îles-de-la-Madeleine

Municipalité des Îles-de-la-Madeleine La municipalité des Îles-de-la-Madeleine (environ 12 000 habitants) regroupe l’Île-du-Havre-Aubert, l’île centrale, Havre-aux-Maisons, et Grande-Entrée. Elle est située au centre du golfe Saint-Laurent et fait partie de la région administrative Gaspésie-Îles-de-le-Madeleine. Plus de 85% de la population est d'origine acadienne.

Vingt-deux Acadiens de l'Île-Saint-Jean (aujourd'hui Île-du-Prince-Édouard), engagés par le Bostonnais Richerd Gridley vers 1761 pour la pêche à la morue et la chasse aux phoques, sont les premiers à s'établir aux Îles-de-la-Madeleine. En 1793, 250 autres Acadiens réfugiés aux îles Saint-Pierre-et-Miquelon viennent rejoindre les premières familles. D'abord annexées à Terre-Neuve en 1763, les Îles-de-la-Madeleine passent sous la juridiction du Québec, en 1774, par l'Acte de Québec.

Isaac Coffin obtient la concession des Îles-de-la-Madeleine en 1798 et maintient les habitants dans la frayeur de l'oppression. Pour échapper aux diverses misères et injustices auxquelles ils sont soumis, les Madelinots se mettent à émigrer vers de nouvelles terres : à la basse Côte-Nord où ils vont fonder plusieurs villages, à Lac-au-Saumon, au Saguenay, et en Abitibi-Témiscamingue.

Les traditions et la culture acadienne sont préservées et mises en évidence dans certains attraits patrimoniaux, entre autres le Musée de la Mer, le site historique La Grave, l'Écomusée de la Mi-Carême et l'église de Saint-Pierre-de-La Vernière. Chaque année, des activités festives sont organisées pour la fête nationale des Acadiens le 15 août.

Pour en apprendre davantage, consulter les sites internet suivants :

Municipalité des ÎLes-de-la-Madeleine
Musée de la Mer
Patrimoine des Îles
Festival acadien de Havre-Aubert